lundi 17 mars 2008

LibéLabo - 5 jours à la une...

...ou quand les journalistes s'expliquent sur leurs choix. Voilà qui est intéressant.
La presse s'exporte sur Internet. Jusque là, rien de bien nouveau. On connaissait déjà les dossiers approfondis sur les sites de la PQN (Presse Quotidienne Nationale), associées à des nouveaux supports que la presse ne pouvait jusqu'alors pas utilisés, à savoir la vidéo et les infographies multimédia.
Mais là où le site de Libération LibéLabo devient intéressant, c'est quand il propose un nouveau regard sur le monde du journalisme, exposant ses choix, ses doutes, ses regrets.
Ces petites vidéos font la synthèse de l'actualité de la semaine. Une personne de l'équipe de Libération intervient pour expliquer comment ont été choisies les unes du journal, la façon dont ont été choisis les titres, les photographies, jour après jour. Voilà une bonne façon de briser la frontière qu'il existe entre lecteur et concepteur, n'hésitant pas à souligner les erreurs.
Alors si bien sûr il faut garder à l'esprit que ces interviews sont réalisées par et pour Libération, j'y trouve quand même un certain intérêt, dans la mesure où se sont les concepteurs eux-mêmes qui s'expliquent sur le monde de la presse qui pourtant nous apparaît à nous en tant que lecteur presque infaillible.

En voici un exemple.



Pour retrouver toutes les analyses de unes, c'est par ici.
[et merci Papa]

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est effectivement une bonne initiative.
Toujours plus de transparence à l'heure de la fibre OPTIQUE !
C'est vrai que ça a l'air sincère, parce-que franchement c'est un peu casse-gueule le coup de l'article sur Sarko à Toulon... ça décrédibilise pas mal la rédaction!!
Le coup de la caméra à l'épaule aussi (c'est la mode décidément) a aussi pour objectif je pense que faire spontané, les coulisses quoi, le rapport intimiste que nécéssitent les confidences.
Je remarque autre chose par contre, c'est le fond (?). Ce "drapeau" gris-rouge-blanc. Ca marche pas mal, c'est les couleurs du journal, mais on dirait un drapeau (surtout sur le dernier plan)... Je suis attentive à ça souvent, car je peux pas croire qu'ils sont laissés au hasard. (cf. plateaux télé en général).

Je me demande aussi (et aux bilans ils ont dû aussi leur demander LOL), c'est savoir à quel public c'est destiné? Je pense que la réponse est assez imprévisible. C'est très pédagogique, un peu politique, de l'ordre du journalisme, c'est très accessible... Je pense que c'est le lectorat du journal de tous horizons.
Intéréssant.
a+