dimanche 20 avril 2008

Compte rendu téléphonique de Jean-Marc Pitte

Aujourd’hui j’ai eu par téléphone Jean Marc Pitte. Je lui avais posé des questions par mail, auxquelles il a pu me répondre en toute simplicité. Voici donc mon petit compte-rendu de ce que j’ai noté.

J'aimerais savoir quelle est pour vous la plus grande difficulté pour retranscrire une information et les pièges à éviter ?

Retranscrire une information, telle est la vraie vocation du journaliste. Pour cela il a a disposition des outils.

Les pièges à éviter :

> Partir avec des a priori
Il est vrai que les rédacteurs chefs ont parfois une idée déjà préconçues du reportage qu’ils veulent. Quand les reporters sont envoyés sur le terrain, ils partent indéniablement avec une certaine idée de ce qu’ils vont voir. Mais le rôle du journaliste est d’aller au-delà de ses propres conceptions.

> Ne pas plaquer sa propre conception
Le journaliste n’est pas neutre, cela est impossible. Mais il transmet l’information de la façon la plus honnête possible. Pour cela, il doit se délester de ce qu’il est mettre de côté ses éventuelles réticences vis-à-vis de personnes ou d’actes et se dégager le « prisme » de ses connaissances et de ses opinions.

> Contraintes naturelles
Le temps
Le manque de temps est la principale contrainte du journaliste. S’il doit diffuser à une heure fixe, il faut qu’il réussisse à se documenter et à créer son reportage dans le temps qu’il lui est imparti. Aussi, si le journaliste n’a que très peu de connaissance quant au sujet qu’il doit rédiger, cela peut se révéler comme une véritable course contre la montre.
Le manque de moyen
Lié au manque de temps, cela peut jouer dans la réalisation d’un sujet. Si un reporter d’investigation a besoin de partir dans une région éloignée, cela peut s’avérer comme une difficulté supplémentaire car cela nécessiterait des moyens et du temps qu’il n’a pas.

> Transparence
Le plus gros des pièges à éviter est de ne pas communiquer une information mal maîtrisée. Cela ne ferait que rajouter de l’ambiguïté à l’information. Le journaliste ne doit pas donner une information coûte que coûte. Il n’est pas spécialiste, aussi il doit faire preuve de discernement, et poser toutes les questions afin de tout comprendre afin de maîtriser le contenu de son article.

Si vous aviez des conseils à donner pour réaliser un reportage, quels seraient-ils ?

> Disponibilité et écoute

Le journaliste doit avoir une réelle capacité d’écoute. Pour cela JM Pitte préconise de ne pas arriver avec des fiches et des questions toutes faites, tous au plus des grands thèmes. Il faut être en mesure d’écouter ce que nous dit l’interlocuteur, « savoir écouter ».

> Vouvoyez les personnes
Il est important de placer toutes les personnes interviewée sur un pied d’égalité. Le vouvoiement ne crée aucune hiérarchie entre les interlocuteurs, ce qui est primordial. Le journaliste doit avoir ce respect de base, quel que soient les sentiments envers la personne ou les actes.

Que pensez-vous de l'importance des agences de presse ? S'agit-il de grands organes de diffusion d'information ou bien d'un point d'accroche indispensable et nécessaire pour mieux rebondir sur les différents sujets ?

Le rôle des agences de presse est primordial. C’est un passage obligé car elles possèdent un large réseau qui permet de faire remonter l’information qui ne remonterait pas d’elle-même. Cependant, les journalistes doivent aussi développer à leur égard un esprit critique. Le danger extrême serait de tomber dans une confiance absolue et totale dans l’agence de presse. C’est pourquoi les journalistes mènent une enquête, croisent les informations afin de vérifier les informations. Les agences de presse sont donc vitales, mais elles ont leurs limites.

Et enfin, pensez-vous que les médias soient que de simples tuyaux ?

Ce sont de tuyaux dans lesquels la matière peut différée. Sur Internet, les règles sont tout autant respectées. Les sites comme Rue89 proposent par contre une nouvelle approche car ils sont libérés des contraintes des médias traditionnels. Un autre exemple, celui de YouTube revendique le rôle de simples intermédiaires de contenu.

Voilà pour mes questions… Nous avons par ailleurs rediscuté du schéma que je lui avais envoyé. Il m’a très justement rappelé que ce que je voulais faire c’était un mode d’emploi de l’information. Du coup, il est ambigu de mélanger à la fois informations fonctionnelles, explicatives et une analyse critique. Ce schéma doit donc avoir deux niveaux de lecture : un premier explicatif, un second critique qui peut prendre et qui doit prendre une forme différente du schéma : textes courts, interviews, ateliers, etc.
Cette remarque me semble vraiment très juste. Finalement mon schéma était complexe car j’ai mélangé trop de types d’informations. En séparant ces deux niveaux de lecture, cela peut faciliter la bonne compréhension de mon sujet. Il est important, avant d’apporter une critique à l’outil, de saisir en quoi l’outil est nécessaire. Voilà donc une conversation très enrichissante, qui me relance sur une piste qui me semble beaucoup plus claire et justifiée.

lundi 7 avril 2008

Paul Rand



Voici une petite vidéo qui rend hommage au travail de Paul Rand.

lundi 24 mars 2008

Site bnf - Daumier


Voici un site internet consacrée à Daumier, illustrateur caricaturiste, sa technique, son œuvre, ses influences.
Fiche pédagogique et dossier pédagogique, réalisés par le CLEMI sur la caricature, disponibles sur le site.
[http://expositions.bnf.fr/daumier/index.htm]

dimanche 23 mars 2008

Jeu de rôle - Pistes d'exploration


Je pense que je vais axer mes recherches de rush pour le jeu multimédia sur les événements au Tibet en relation avec les prochains JO qui vont se dérouler prochainement pour différentes raisons.

En effet, cela a une portée au niveau internationale qui interroge les questions de Droits de l'Homme face à l'industrie sportive et tout ce que cela peut impliquer. Il s'agit d'un événement à la base sportif, d'une couverture médiatique conséquente.
Le sport est un sujet ne laisse pas indifférent le lycéen. Il est concerné, peut-être même supporte une discipline.
Mais à travers l'enjeu sportif, ce sont aussi des enjeux politiques qui transparaissent. On voit déjà des personnalités refuser de s'impliquer dans la campagne des JO de Pékin (Spielberg par exemple). Cela peut créer un vrai débat d'idées...
Le possible boycott nous renvoie aussi directement aux derniers boycott tristement célèbre de JO et donc par là directement à ce qui est abordé en cours d'Histoire au lycée. Je trouve important de raccorder ce qui se déroule sous nos yeux et l'Histoire, car beaucoup ont tendance à créer une fracture entre ce qui est marqué dans les livres et l'actualité. "Cela ne peut pas nous arriver". Mais nous en sommes hélas les témoins, assis confortablement dons notre canapé devant notre petit écran (qui crée peut-être ce décalage, ce détachement ?).

Voilà, donc je pense que c'est un sujet qui me tient à coeur, et que c'est aussi mon rôle de ne pas traiter d'un sujet d'une banalité affligeante, histoire de traiter quelque chose... Je fais juste une piqûre de rappel : je bosse donc sur un jeu de rôle qui permettra d'endosser les fonctions des rédacteurs chefs, des journalistes reporter, des monteurs, afin d'expérimenter par soi-même les différents traitements qu'on peut réaliser à partir d'un même sujet. Je pensais donc récolter, dans la presse, sur Internet, des vidéos, des photos, des articles, etc, afin de m'en servir comme base de données à mon jeu d'expérience de manipulation d'une info, comme rush.
Le sujet peut être traité en tant que "sujet léger" (l'événement sportif), peut être satirique, "plus dur", descriptif, à la gloire de Chine, pour un zoom sur le cas du Tibet... A la fin du jeu, on pourra faire une comparaison avec des articles parus réellement dans la presse qui pourront mettre la lumière sur des points précis.

Bon alors les questions que je me pose maintenant, c'est, est-ce que le fait de traiter un événement aussi tendu ne peut pas être un risque ? et, dans la mesure où mes capacités à contrôler l'espace temporel sont limitées, n'est-il pas un peu casse-gueule de traiter un sujet pour lequel on a aucune idée de son déroulement futur ? et enfin ne me sera-t-il pas reprocher lors de l'oral d'avoir choisi un sujet un peu trop ancré dans le temps, qui l'année prochaine ne pourra pas peut-être plus être traité car il n'aura plus d'intérêt ?
et encore une, ai-je le droit de traiter d'un tel sujet au sein d'une classe, à savoir un espace laïc au parti-pris relativement-volontairement effacé ?

J'attends avec impatience vos remarques, vos conseils, vos critiques... Faites-vous plaisir !


[http://www.freetibet.org/march2008.html]

"La France a peur"

Je suppose que le titre de mon post vous a interrogé ? Vous voyez déjà des images défiler dans votre tête, tantôt menace terroriste, tantôt épidémie de grippe ou que sais-je encore...
Voyez comment un titre peut vous influencer dans la construction de votre pensée. Heureusement l'aperçu de la vidéo est là pour vous orienter...

Il ne s'agit rien de tout ça... Ce sont les paroles de Roger Gicquel, présentateur à l'ORTF, qui nous martèle cette phrase tout le long de sa présentation. Le sujet : l'assassinat d'un enfant par un détraqué. Mais le choix des termes utilisés (tout comme les miens), le ton monocorde du présentateur et cette phrase qui résonne dans notre tête, telles les mises en garde des contes de fées (héhé ils ne sont jamais très loin...), font que l'angoisse monte tout au long de ce reportage. En aurait été-t-il différemment si le style et le ton avaient été tout autres ?



Decryptage CLEMI



Toujours sur le site de l'INA, voici la liste des décryptages proposés par le CLEMI lors de la semaine de la Presse.
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=edu_decrypt_liste

Et on remarquera toujours cette réelle attention portée par l'INA sur la mise en page et l'organisation spatiale et temporelle de ces informations. Chaque élément possède son propre espace réservé. A chaque thème sont associés deux exemples qui illustrent de façon précise le propos, avec à la fois un reportage relativement ancien, et un plus actuel (peut-être pour montrer que les problématiques soulevées ici ne sont pas nouvelles ?).
Décidément, ils sont très forts du côté de l'INA. Non seulement le propos est juste et neutre, mais la mise en oeuvre de leur propos est tout à la fois simple et évidente pour l'utilisateur...

Mais rassurez-vous jeunes futurs diplômés, il y a derrière tout cette apparente facilité toute une équipe qui travaille dur. Alors oui nous sommes seul face à l'adversité... ce qui n'en relève pas moins de notre mérite, au contraire, et de la future qualité de nos prestations ! tireliponpon !

Le Montage



Petite vidéo trouvée sur le site de TéléLibre.fr sur le thème du montage, son rôle et son pouvoir d'action.

jeudi 20 mars 2008

Images altérées

Un nouveau site qui reprend les images altérées parues dans la Presse.
http://www.cs.dartmouth.edu/farid/research/digitaltampering/

et pour en savoir plus sur les événements du 4 mai 1970 à l'université du Kent.
(photos)
http://dirckhalstead.org/issue0005/hr01.htm

mercredi 19 mars 2008

Une journée au CUEJ



Hier j'étais au CUEJ, l'école de journalisme de Strasbourg afin d'assister à l'élaboration d'un quotidien. Il s'agissait d'un exercice, donc pas de distribution à grande échelle auquel participent deux journalistes professionnels : Jean-Michel Dumay (Le Monde) et Christian Losson (Libération). Le journal s'intitule J.ex, pour Journal expérimental.
L'intérêt pour moi d'assister à une telle journée était d'identifier les rôles de chacun, le déroulement de la journée, et de voir comment était conçu un journal, bref de jouer les petites souris en essayant de voir en quoi l'intervention des journalistes pouvait intervenir dans la distorsion de l'information, ou de façon plus générale sur la perception d'une information.


// Compte rendu de la journée

J'avais rendez-vous le matin avec Pierre Louis, un étudiant qui m'a guidé pendant toute la journée dans sa section, mais aussi du côté des radios.

La journée de tout journaliste commence par une conférence de rédaction. Ici, il s'agit d'un quotidien dont le bouclage s'effectuera en fin de journée. La conférence de rédaction a donc lieu à 8H30. L'objectif est double.
Dans un premier il s'agit de lire la Presse parue le jour même, de voir quels sont les sujets qui ont été traités, en comparaison avec ceux qui ont été traités par la rédaction, de voir quels ont été les angles d'attaque, leur intérêt et leur limite, quel article a été placé à la une, etc. Il s'agit à la fois d'une autocritique et d'une critique sur la presse en général.
Puis c'est le moment de déterminé le contenu. On imprime l'agenda de la journée, fourni généreusement par l'AFP sur une machine tout droit des années 80, puis chaque journaliste propose des choix de sujets. Il s'agit de lancer toutes les pistes possibles afin des les réorganiser par la suite. C'est le rôle du Rédacteur Chef qui détermine les sujets en fonction des rubriques du journal (ici les rubriques ne sont pas fixées dans la mesure où il s'agit d'un journal expérimental à vocation pédagogique). Puis chaque article est attribué à un journaliste et à un SR, Secrétaire de Rédaction, qui sera chargé de la relecture du contenu de l'article et de la réécriture au besoin.

Je suis partie en reportage avec Pierre Louis et Guillemette. Le thème : la semaine gastronomique du RU Gallia. Nous avons rencontré le chef cuisinier qui nous a fait visiter les cuisines. Drôle de personnage ! Passionné par sa cuisine et fier de nous montrer ses créations... Puis nous avons interviewé le Responsable du Gallia. Et comme nous étions très dévoués à notre reportage, nous avons mangé là-bas, histoire de tester bien sûr... Une petite interview d'étudiants à la sortie, quelques photos, le tour est joué, le reportage est dans la poche. Ca paraît si simple.

Retour au CUEJ pour la rédaction. Pierre Louis quant à lui est chargé du remaniement ministériel alors on attends patiemment qu'une dépêche tombe. Pendant ce temps là, ça tape dur sur le petit clavier pour écrire les articles. Le Rédacteur Chef veille au respect du timing et réorganise le journal en fonction de ce que lui rapporte ses journalistes. Elle détermine les nombre de caractères pour chaque article (un feuillet = 1500 signes).

En milieu de journée, on fait un point afin de voir comment avancent les articles et déterminer les titres. C'est au tour des SR de prendre le relais. Il leur incombe de déterminer la place de la photo et toute la mise en page ! bref un vrai boulot de graphiste. En fin de journée, c'est le bouclage, les pages BAT sont envoyées à l'imprimeur (à savoir ici l'imprimante dans le couloir).


// Petit tour du côté de la radio

La démarche n'est pas radicalement opposée. Le style est peut-être plus direct, plus incisif car il s'agit d'un média qui diffuse en direct, donc il n'y a pas de possibilité pour l'auditeur de prendre du recul, de revenir sur une information, a posteriori comme c'est le cas pour la Presse.
Au CUEJ, les éléves enregistrent les émissions existantes pour réutiliser et remonter des sons ce qui leur fait l'économie du terrain, un peu plus dur à mettre en place.
Pour la rédaction de leurs sujets, c'est encore l'AFP qui est à la base. Ce qui change, c'est qu'au détour des couloirs, on voit répéter à voix haute les sujets par les élèves.


// Mes impressions de la journée

Ma première impression, c'est que la vision que j'avais du travail du journaliste était un peu trop fragmentée. Le journaliste est à la fois en autonomie par rapport à la rédaction de son sujet, mais il doit aussi être à l'écoute de ses collègues dans la mesure où l'actualité est évolutive au cours de la journée, impliquant de continuelles retouches sur la constitution du quotidien. Des articles prévu à la base seront peut-être supprimés, et dans ce cas il faut trouver un sujet de remplacement, une photographie qui finalement n'est pas intéressante...

Le cas du remaniement ministériel, article dont Pierre Louis avait la charge, était très intéressant pour trois points. En effet, on ne pouvait faire l'impasse sur cette annonce. Mais la dépêche, annoncée pour 15H n'est finalement tombée que vers 20H, heure à laquelle le journal était déjà bouclé. L'article de Pierre Louis est donc resté général.
Il est par ailleurs intéressant de voir du côté des journaux de 20H comment a été traitée l'information qui je le rappelle est tombée à peine quelques minutes avant le début du JT... On peut remarqué que l'information n'est pas tout de suite abordée, peut-être pour laisser un minimum de temps de préparer un nouveau sujet un peu dans la panique...

Par ailleurs, l'article de Pierre Louis prenait pour base les dépêches de l'AFP. Alors comment dans cette mesure faire quelque chose d'original ? Il est allé donc d'autres informations, notamment sur les personnalités des acteurs afin de compléter les informations et d'avoir un angle de vue plus personnel que celui très neutre des dépêches.

Enfin, l'article sur la même page que celui du remaniement ministériel était finalement moins conséquent que prévu. Il a donc fallu revenir à deux reprises sur l'article afin de rajouter des signes. La grande question que je me pose, c'est du coup l'influence du support sur le contenu... car, pour combler un espace vide, il a fallu rajouter des informations périphériques moins importantes, mais qui participent peut-être à diluer l'information dans un flots de mots.


Une remarque intéressante est la différence de prestation entre des journaux dits du "matin" où le bouclage s'effectue en fin de journée, et des journaux dits du "soir", tel que Le Monde, où le bouclage s'effectue en vers 10 heures du matin [voilà peut-être qui explique pourquoi la Une de Le Monde du 11 Septembre était en décalage avec l'attaque des Tours Jumelles]. Il ne faut pas voir ce "retard" sur les événements de la journée comme un point négatif, mais comme une autre vision de l'actualité. Les événements en soirée (où ceux ayant lieu à l'étranger avec un décalage horaire) pourront par contre être traités. Voilà pourquoi Le Monde est un journal où la part d'informations internationales est largement traitée et documentée.











Voilà donc ce fût une journée passionnante dans le merveilleux monde du journalisme. Alors y a-t-il de la distorsion chez les étudiants du CUEJ ? Le mot fait un peu peur. Je dirais que nécessairement il y a distorsion dans la mesure où il y a point de vue et contraintes intrinsèques au support. Bien sûr que la neutralité envers l'information n'est pas possible. Je pense même que cela n'est pas à recherché. L'important est cependant de garder en tête les contraintes liées à la fabrication et de confronter les approches, et donc les médias afin de ne pas rester formaté dans une vision.

lundi 17 mars 2008

LibéLabo - 5 jours à la une...

...ou quand les journalistes s'expliquent sur leurs choix. Voilà qui est intéressant.
La presse s'exporte sur Internet. Jusque là, rien de bien nouveau. On connaissait déjà les dossiers approfondis sur les sites de la PQN (Presse Quotidienne Nationale), associées à des nouveaux supports que la presse ne pouvait jusqu'alors pas utilisés, à savoir la vidéo et les infographies multimédia.
Mais là où le site de Libération LibéLabo devient intéressant, c'est quand il propose un nouveau regard sur le monde du journalisme, exposant ses choix, ses doutes, ses regrets.
Ces petites vidéos font la synthèse de l'actualité de la semaine. Une personne de l'équipe de Libération intervient pour expliquer comment ont été choisies les unes du journal, la façon dont ont été choisis les titres, les photographies, jour après jour. Voilà une bonne façon de briser la frontière qu'il existe entre lecteur et concepteur, n'hésitant pas à souligner les erreurs.
Alors si bien sûr il faut garder à l'esprit que ces interviews sont réalisées par et pour Libération, j'y trouve quand même un certain intérêt, dans la mesure où se sont les concepteurs eux-mêmes qui s'expliquent sur le monde de la presse qui pourtant nous apparaît à nous en tant que lecteur presque infaillible.

En voici un exemple.



Pour retrouver toutes les analyses de unes, c'est par ici.
[et merci Papa]

samedi 15 mars 2008

Fiche pédagogique pour bien réaliser son Atelier Ungerer...






Juste un message pour vous montrer ce qu'on fait mes petits apprentis sorcier de l'atelier Ungerer que j'ai animé ces 3 deniers samedi.
Le but du jeu, pour eux comme pour moi, c'était de réaliser des pop up, inspirés de l'album de Tomy Ungerer. Et ainsi, sans qu'ils me voient venir, je pouvais aborder les notions de plans, de perspective, d'échelle, mais aussi de composition à partir d'un texte (celui de Goethe en l'occurrence) d'illustration et de typo, en résumé, les questions relatives au boulot d'illustrateur.

Alors au niveau de l'organisation, j'avais donc sous ma responsabilité 10 joyeux lurons, pimpants et dynamiques, autour d'une table ronde trop petite, dans une bibliothèque bien trop précieuse puisque renfermant toute la collection de livres de Tomy Ungerer du musée, accessibles uniquement par un ascenseur à code, lequel ne nous est pas communiqué...

Tout cela à de l'importance dans la suite des événements car, j'avais prévu en séance 1 un atelier peinture... En arrivant, pas de pinceaux plus large que mon petit doigt... Mais, pleine de ressources, j'ai trouvé une vieille éponge qui traînait dans les parages, et hop hop hop, je la découpe ; j'ai maintenant 10 petits morceaux d'éponge à ma disposition (tant pis pour les nettoyage de tasse de café des secrétaires...). Et nous voici partis gaiment dans l'élaboration de notre arrière plan, composé de 2 feuilles au format A3, sur lesquelles on redessine au feutre un décor. Résultat des courses, une petite fille remaquillée tout en peinture rose fuschia, au moins c'était dans les teintes de princesse, nombres de manches trempées dans des coloris multiples et variés, c'était un minimum, et là catastrophe, une tâche sur un rideau de la bibliothèque... no comment.
Du coup, j'ai remanié la deuxième séance pour éviter la peinture ! (autre surprise, le feutre a été absorbé par la peinture, il faut recommencer les décors...) On passe au découpage-collage. Toujours avoir en tête que les 10 gamins, à savoir 20 yeux au total, sont braqués sur vous, un peu perplexes. Tout va bien ! Il suffit juste de recommencer avec des craies grasses (attention !!! des pastels secs sont disponibles, mais pas de fixatif, d'autant plus que l'utilisation de fixatif dans la bibliothèque est fortement interdit... et qui dit dessin pas fixé, dit dessin bousillé !). Bon donc j'ai quand même réussi à avancer et à commencer les premiers plans, avec les personnages. Sinon, le découpage-collage, c'est bien (quand les ciseaux coupent et que les tubes de colles ne sont pas vides) mais ça catapulte des petites morceaux à des kilomètres de la table ! merci le rangement...
Alors là je me suis dis qu'il fallait faire quelque chose pour mettre un coup de turbo... Du coup, j'ai tout ramené chez moi pour mettre la main à la pâte. Me voici donc partie pour une haute production en chaîne de pop up. Ne comptez-pas sur la colle en spray fournie par le musée (oui, j'avais eu la présence d'esprit de prendre les éléments qui, normalement m'aurait aidée à confectionner les pop up, à savoir colle et carton, mais pas le craft puisque je ne l'ai pas trouvé avant de partir). Cette colle en spray, non utilisable dans la bibliothèque est en fait, non utilisable tout court, puisqu'au-delà de la colle repositionnable, c'est une colle qui ne colle rien à part les doigt. J'ai de la ressource, puisque j'ai de la colle papier peint... bref je vous passe les " il me manque deux bras " pour tenir le tout serré pour que ça daigne enfin coller, oui car ça prend du temps du coup, et la panne de papier craft vendredi soir à 1h00 du mat.
Me revoici de nouveau, fraîche et joyeuse à l'atelier... Revoilà un des mes petits gars qui avait disparu la fois dernière... et c'est un défis qui commence : lui faire rattraper la séance manquée et avoir quelque chose à la fin de la séance. Bon là j'ai juste eût l'impression de faire un match de boxe, pas chassé, pas chassé, hop je passe au candidat suivant pour coller et monter les plans en volume. Hop, je dicte des vers de Goethe à tout va, et hop le titre, hop des ailles de chauve-souris, hop des potions magiques... c'est la fin de l'atelier il faut déjà y aller.

Alors que retenir de tout ça ? Pour moi ce sera les commentaires des parents un peu surpris de voir le résultat et les yeux brillants des enfants, tout fiers d'expliquer à leur parent ce qu'est un pop up, comment ils ont fait et pourquoi. Du coup, comme on a un peu fini en retard j'ai pas pu prendre tous les pop up en photo. C'est dommage mais en voici quelques uns néanmoins.
Merci à tout le monde pour le soutien et les idées pendant cette aventure...

Fiches métier

J'ai trouvé sur des vidéos sur des métiers de l'audiovisuel. Peut-être à rebalancer dans mon projet...
http://www.lesmetiers.net/

jeudi 13 mars 2008

Vraie Fausse interview de Fidel Castro par PPDA




Voici deux images extraites d'un reportage intitulé Pas vu, Pas pris. Réalisé par Pierre Carles, ce reportage pointe du doigt les relations de connivence qu'il existe entre les journalistes et les hommes politiques.

Mais ce qui m'intéresse (ce reportage est très intéressant mais il ne s'agit pas à proprement dit de mon sujet c'est pourquoi je ne développe pas plus loin mon analyse), c'est ce court passage sur une affaire dévoilée par Pierre Carles justement.

Il s'agit d'un montage réalisé par TF1 d'une interview de Fidel Castro. Cette interview fut diffusée au 20H le 16 décembre 1991. Le montage laisse croire au téléspectateur que Fidel Castro a accordé, ce qui est très rare, une interview exclusive à PPDA. En réalité les propos de Fidel Castro ont été enregistrés lors d'une conférence de presse accordée à de nombreux journalistes et ont été remontés à posteriori, entrecoupés de séquences où PPDA semblent lui poser des questions auxquels il semble répondre.

Pour voir le reportage de Pierre Carles, Pas vu Pas pris, cliquez ici.

Pour plus d'info :
http://www.consoloisirs.be/ata/pdf/ata04carleshalimi.pdf

>>>>>>>>>>>> Je lance un appel... <<<<<<<<<<<<<<<
Je cherche désespérément un enregistrement de cette interview en intégralité, car je n'ai que quelques images d'illustration... A bon entendeur...

Article de Rue89 - 21/02/2008

Courrier International et Sarkozy: Lagardère censure aussi

Propriétaire des magasins Relay, le groupe du "frère" du Président a demandé à ses kiosquiers de cacher le titre qualifiant Nicolas Sarkozy de "grand malade".

Le groupe Lagardère a réussi à faire encore plus fort que Métrobus, la régie publicitaire de la RATP: dans des boutiques Relay de tout le pays, les employés ont dû plier le haut de l'affiche pour que ce titre sacrilège n'apparaisse pas: "Vu de Madrid, Sarkozy ce grand malade". Quand le ridicule se joint à la censure...

Cette inventivité s'explique simplement: Lagardère (propriétaire des Relay) a laissé la direction du magazine face à une alternative. Soit les affiches partaient à la poubelle, soit elles devaient être pliées. Courrier International, qui ne souhaitait pas gaspiller entièrement ses frais de promotion, a préféré plier. Ces affiches, de format vertical contrairement à celles censurées par Métrobus (lire ci-dessous), sont donc visibles à 600 exemplaires dans des Relay en France. Mais le haut est caché!

Lagardère candidat au rachat de Courrier International

Dans un communiqué, la Société des journalistes de l'hebdo s'inquiète de ces deux cas de censure successifs. Celui de Lagardère tombe d'autant plus mal que le groupe, dont le président Arnaud Lagardère s'est un jour qualifié de "frère" de Nicolas Sarkozy, vient de présenter un projet de montée dans le capital du groupe Le Monde, qui édite Courrier international. "Un tel acte augure mal de l'indépendance rédactionnelle des titres de notre groupe s'il y devenait majoritaire", écrivent les journalistes.

Jeudi soir, Rue89 révélait que Métrobus, la régie publicitaire de la RATP, avait décidé de censurer cette affiche de l'hebdomadaire, prévue pour être placardée à 170 exemplaire en Ile-de-France. Image obscène? Trop violente? Non. Un simple titre de journal sur Nicolas Sarkozy, signé de nos confrères espagnols d'El Pais qui, une fois traduit, a provoqué des sueurs froides chez les dirigeants de la régie autonome.

Titre original: "Sarkozy, c'est fini", en français dans le texte...

Depuis quelques semaines, chez Courrier, les guetteurs de la presse internationale sentent le vent tourner autour de la popularité du président de la République. Articles de plus en plus critiques, éditos cinglants, chroniques assassines: à l'image de sa chute dans les sondages, la cote européenne de Nicolas Sarkozy s'effondre à longueur de colonnes.

Pour marquer le coup, l'hebdomadaire décide de publier, dans le numéro sorti ce jeudi, quatre articles particulièrement durs, dont celui de Lluis Bassets, directeur adjoint de la rédaction d'El Pais. Une plume acérée et respectée qui, le 14 février dernier, autour du titre "Sarkozy, c'est fini" (en français), brosse le portrait d'un chef d'Etat malade. Malade de quoi? De son "ego hypertrophié", explique le journaliste, inscrivant le nouvel élu dans la longue lignée des pathologies présidentielles de la Ve République:

"L'infirmité dont souffre Sarkozy n'a pas la gravité du cancer de la prostate de Mitterrand, mais elle affecte cet organe vital qu'est l'ego, et qui souffre d'une hypertrophie probablement irréversible."

Comme d'habitude, la rédaction de Courrier s'est creusée les méninges pour trouver un titre adéquat, toujours différent du titre original de l'article. Après réflexion, cela donne:

"Sarkozy, ce grand malade"

Vu la qualité du papier et de son auteur, le titre se transforme en appel de Une:

"Vu de Madrid: Sarkozy, ce grand malade"

Deux versions de la même affiche, finalement refusée par Métrobus

Comme souvent dans l'année, Courrier International accompagne sa sortie d'une campagne d'affichage sur les bus et dans le métro. Le projet d'affiche arrive entre les mains de Métrobus, régie publicitaire de la RATP, plusieurs jours avant diffusion. Le premier projet présenté est le suivant:

Refus de Métrobus, qui demande une modification de l'affiche. Etonnement de Courrier International, qui, dans un esprit de compromis, propose une deuxième version:

Nouveau refus de Métrobus, qui n'avance pas de raison précise. Serait-ce l'effet Ryanair, affaire dans laquelle les avocats de Nicolas Sarkozy ont obtenu devant les tribunaux réparation pour une atteinte au droit à l'image? Ou l'effet SMS, après la plainte pour "faux et usage" déposée contre le Nouvel Observateur?

Il existe un autre précédent à cette histoire, raconté par Libération. En septembre 2006, lorsque Nicolas Sarkozy n'était que candidat. Dans le rôle de l'offenseur, Télérama, qui voulait utiliser le message ironique d'un lecteur. Refus de Métrobus.

En conclusion de son article, Lluis Bassets n'hésitait pas à dresser un parallèle inquiétant sur les moeurs publiques du beau royaume de France:

"Mais là, ce qu'il a obtenu déprime à nouveau beaucoup de Français: il a mis la République à la hauteur de la Principauté de Monaco."

La direction de Métrobus, qui compte le groupe Decaux et le groupe Publicis parmi ses principaux actionnaires, n'a pas répondu à notre demande de réaction. Pas plus que celle de Lagardère.

Avec Augustin Scalbert (Rue89)

Mis à jour le 22/02 à 17h33: ajout des informations concernant le pliage des affiches dans les Relay.

vendredi 29 février 2008

Breaking News



Voici la bande annonce d'un tout nouveau concept d'émission. Il s'agit de Breaking News, sur une chaîne du câble, Jimmy.

Le concept est simple : il s'agit d'une émission d'anticipation qui propose de réaliser un débat autour d'un événement fictif, à savoir dans le cas présent l'arrestation de Ben Laden (je reprécise que ces événements n'ont pas eu lieu !).

Je n'ai pas la chaîne en question, donc mon analyse ne peut en être très poussée. Toutefois, il me semble que sur nos chaînes, nous avons déjà suffisamment de "débats" intellectuels, où viennent en représentation de grands experts, pour en inventer un nouveau qui, de plus est basé pour la majeure partie sur des éléments fictifs. J'ai, pour ma part, déjà une certaine distance vis à vis des débats télévisé, bien trop souvent cantonnés à du verbiage ou dans le meilleur des cas à de la banalité. Bourdieu, dans Sur la télévision, nous met en garde contre les débats télévisés dont le niveau dépend bien souvent de la qualité de celui qui dirige le débat...

L'émission semble justifier ses choix par l'exemple de la chaîne belge RTBF annonçant la fin de la Belgique. Toutefois, cela me semble bien différent... Là où l'émission de la RTBF se voulait une prise de conscience des dangers et des dérives qui étaient en train de se dérouler sous nos yeux, sans qu'aucune attention ne lui soit accordée, l'émission Breaking News se veut beaucoup plus grand spectacle. Mais là encore, comme je n'ai pas vu l'émission, je suis peut-être très injustement agacée.

Mais là où cela m'intéresse, c'est que je suis tombée sur cette info en regardant le zapping de Canal+. Et l'espace d'un instant, je me suis demandée comment j'étais passée à travers cette info. Et je n'étais pas la seule à me poser la question, puisque Jack Lang, invité du Grand Journal de Canal+ s'est posé la même question.

Alors revenons sur cette ambiguïté. Si j'ai pu croire un seul instant que Ben Laden avait été arrêté, c'est que le contexte dans lequel j'étais pouvait me le laisser croire. Il s'agissait du Zapping de Canal+. Mais c'est surtout l'habillage des images qui reprenait celui des journaux télévisé qui était trompeur. La vidéo que j'ai mise ici est la bande annonce de l'émission. Et on voit bien que l'étendue des artifices des journaux télévisés est au service de cette fiction... Je vous laisse découvrir.

jeudi 28 février 2008

OJD





Voici un autre organisme qui permet de comparer l'audience des différents types de presse.

Audipresse


Résultats des études sur la presse (quotidien et magazine) à paraître sur ce site le 10 mars pour le grand public.

mardi 26 février 2008

The tank man

Charlie Cole



Pour ceux qui connaissait la célèbre photo de la place Tiananmen, voici un reportage avec notamment la vidéo de l'événement. La vidéo nous renseigne sur les conditions de prise de vue de la photo et de la vidéo moins connue me semble-t-il. Il est intéressant de voir que là où la photographie figeait la situation, la vidéo nous montre une scène un peu différente, qui nous ferait presque sourire : la personne qui bloque la colonne de tanks "joue" avec cette grosse machine, lui barre le chemin en faisant de petits bonds, et grimpe dessus et cherche dans les rares trous de métal un visage plus humain qui pourrait lui expliquer pourquoi toute cette violence...

Je suis tombée sur ce reportage, dont voici la première partie (vous retrouverez bien sûr l'intégralité sur you tube). Il se propose de chercher à élucider le mystère autour de cette personne qui reste encore de nos jours anonyme. Le reportage intercale aux images les témoignages des journalistes présents qui nous rapportent les conditions de tournage et de prise de vue.

En fait je cherchais la vidéo intégrale de cette scène, mais je n'ai pas réussi à la trouver dans son intégralité (sans coupe, ni musique atroce ou gros sous-titre qui masque la moitié de l'image...). Si quelqu'un sait où la trouver, je suis intéressée...

lundi 25 février 2008

Photos journalisme






Crédits George Marks
Voici juste quelques photos que j'ai trouvé sur Matton et que je trouve sympa au niveau de l'ambiance. Je m'oriente vers un jeu d'enquête ou le joueur doit faire face à des choix, rencontre des personnages tout au long du jeu afin de développer son enquête.

vendredi 22 février 2008

Pub Guardian



Pour ceux qui ne l'auraient pas encore vue, voici une publicité pour le magazine The Guardian, questionnant la notion de point de vue.

Interview d'images










Voici un livre intitulé Interview d'images, réalisé par Claude Maggiori, se propose de nous aider dans la lecture des images d'actualité. Voici une petite sélection d'images qui m'ont touchée. Au-delà de la force des images, je trouve que le fonctionnement de la critique en posant des questions est plus intéressantes dans la mesure où elle force à regarder l'image dans ses moindres détails, une espèce étude quasi systématique, de passage au crible qui permet de regarder l'image sous un nouveau jour.

mercredi 20 février 2008

Wiki c'est parti !







Juste un petit message pour vous dire que le Wiki de France 5 est lancé. Je rappelle à ceux qui ne savent pas ce qu'est un wiki, que c'est un espace où chacun peut venir intervenir sur le contenu afin d'ajouter des précisions, l'exemple le plus célèbre restant Wikipédia (wiki+encyclopédia).

C'est donc France 5 qui s'est lancé dans l'aventure, en créant son wiki des documentaires. Il s'agit en fait d'un espace de rencontre entre producteurs, réalisateurs et spectateurs. L'organisation est bien pensée. Je vous laisse découvrir par vous même et si vous êtes perdus, ils ont pensé à vous en vous faisant un petit didacticiel pour vos premiers pas sur le wiki...

mardi 19 février 2008

Richard Saul Wurman













Voici deux projet élaboré par Richard Saul Wurman. Architecte et graphic desinger, il est considéré comme étant un des tout premier a avoir mis un soin particulier dans l'élaboration d'informations compréhensibles. Il a réalisé des nombreux ouvrages tel que Medical Access où il développe tout un système graphique pour expliciter son propos. L'utilisation de la couleur a ici une très grande importance, le graphisme est simplifié pour ne pas tomber dans l'illustratif au mépris d'une explication plus générique.

Voici ici tout d'abord un projet intitulé 19 20 21. Il s'agit en fait d'un diaporama qui explique au moyen de graphiques simple l'état du monde à plusieurs niveaux. Si la manipulation reste très simple (clic sur un bouton suivant) il y a quand même un menu qui reste accessible tout au long de la manipulation. Des animations viennent ponctuer le récit.

Le deuxième projet est en fait un livre qui a fait l'objet d'un site internet. Là où cela devient intéressant, c'est quand le livre devient interactif dans la manipulation. Richard Saul Wurman a su réfléchir son projet en le réadaptant au média qu'est internet.